Comment se traite-t-on ?
Avez-vous déjà fait le constat du peu de considération que l’on se porte ? Moi, oui. J’ai constaté, grâce à un exercice d’auto-compassion, à quel point j’étais jugeante et intolérante avec moi-même. Quand je l’ai réalisé, je me suis fait la réflexion qu’à personne je n’oserais parler comme je me parle. Ce jour-là, j’ai choisi de m’exprimer de la compassion.
Ouverture à l’auto-compassion
Quand j’ai commencé à expérimenter l’auto-compassion, j’ai repéré des changements, pas toujours là où je m’y attendais. Par exemple, cela s’est fait ressentir dans mes décisions. Et oui, comme j’avais de la compassion pour moi-même, je connaissais mes limites et pouvais dire non si cela me semblait nécessaire. Je n’étais plus attirée par les mêmes ambiances, les mêmes répétitions… Quand j’ai pris conscience de la puissance de cette compassion pour ma transformation personnelle, j’ai alors choisi d’aller plus loin.
Prendre sa place
J’ai fait le constat que quelque chose me bloquait, me freinait, me dépassait. J’étais d’accord pour être sympa avec moi-même mais me mettre au premier plan me rendait mal à l’aise. Comme si être femme, voulait dire se sacrifier pour les autres, je m’empêchais de prendre ma place. Comme si, je l’avoue, être femme voulait forcément dire être condamnée au second plan.
La gouvernance des conditionnements
Je me suis alors posé la question, combien de conditionnements, croyances, et points de vue sur le féminin nous gouvernent ? Je ne pourrais les quantifier mais ce dont je suis certaine c’est qu’ils sont nombreux. J’ai alors choisi de me mettre au premier plan de ma vie, de m’aimer plus que quiconque, m’honorer et de reprendre mon propre pouvoir.
Être femme
Aujourd’hui, pouvons-nous faire le choix de nous mettre à la première place, d’être une femme guidée par l’énergie du cœur et par notre élan intérieur qui voit plus grand pour nous ?
Détruisons tous ces jugements que nous avons sur nous-même, les injonctions que l’on se donne et cette image que nous souhaitons renvoyer.
Ancrage
Ancrons-nous dans le sol. Debout en posture alignée, colonne vertébrale droite, épaule baissée, respiration longue et profonde, bassin rétro versé, genoux à peine fléchis, pieds bien ancrés au sol, orteils repliés, sentez votre cœur battre, un petit moment, puis descendez dans votre bassin et prenez le temps de percevoir ce qui s’y passe, réceptacle de la vie, suivez les perceptions de vos jambes jusqu’à vos pieds en ressentant vos voutes plantaires contre le sol, visualisez des racines qui y partent et s’enfoncent dans le sol et ainsi je vous invite à prendre le temps de ressentir la circulation de vie, qui coule de votre cœur jusque dans vos racines.
La circulation de la vie
Être en vie, c’est laisser circuler son énergie en nous. C’est ouvrir son cœur, s’ancrer et ressentir la puissance du bassin, de là où part notre force féminine. De là, on peut trouver l’énergie pour détruire nos mémoires, nos conditionnements et s’aimer pleinement, sans jugements, sans injonctions. Nous faisons toutes du mieux que nous pouvons.
Se prendre dans les bras
Je vous propose de faire l’expérience de vous prendre dans les bras, dites-vous à quel point vous êtes heureuse d’être vous-même, ressentez de la gratitude pour ce que vous avez eu le courage de traverser. Remerciez-vous d’être vous-même, femme et en vie, pour déployer vos ailes.
Être créatrice
Qu’est-ce qu’une femme créatrice ? C’est une femme qui crée ce qu’elle choisit, qui est cohérente avec ses intentions, qui s’aime, qui est lucide, qui ouvre son cœur, qui a les pieds bien ancrés sur terre, qui aligne sa tête-son cœur-son corps, qui reprend sa propre autorité et qui est gouvernée par l’énergie de la vie.
Vivons-le toutes ensemble…
Faisons notre part ! Contribuons au nouveau monde, au monde de demain qui verra naître des femmes qui déploierons leurs ailes pour un monde guidé par le percevoir, le savoir, l’être et le recevoir.
Pour partagez ensemble, expérimenter l’amour de soi, et créer notre expansion, rejoignez-moi pour mon accompagnement de groupe entre femmes.